C'était à prévoir ... Mardi soir, j'ai été tout seul. C'est clairement un choix parce que j'aurais eu largement la latitude de ne pas l'être. Mais sinon, quid de la cohérence entre ce que je dis rechercher et ce que je fais, hein ?

Ben voila ... Mardi soir, j'ai marché beaucoup dans cet appartement. Jusqu'à fort tard, le son de mes talons a résonné sur le parquet vitrifié. De longues allées et venues que j'ai exécutées pour dissiper non pas mon ennui mais mon désarroi consécutif au fait que tout cela est nouveau.

Pour la première fois de ma vie, seul. Parce que je l'ai voulu, seul. Comme l'aboutissement de tout une démarche, seul. Sans autre connexion avec le monde qu'un téléphone dont la batterie affichait déjà une mine toute rouge à 19h [ce qui me laissait envisager que mon bigophone ne me serait pas d'un grand secours], seul.

Alors bon ... j'ai rangé, pris quelques appels [dont un qui m'a un peu foutu par terre] et puis voila ...
J'étais pas de bon poil [doux euphémisme] et donc j'ai tout mal pris. Les remarques insidieuses, les propositions désintéressées, les impressions de vide ... et ces putains de doutes personnels que je ne peux m'empêcher de projeter.

Toute la soirée, j'ai tenté de dissiper mon esprit indomptable en écoutant, sans y parvenir vraiment, un vieux best-of de Super Nana quand elle était sur Skyrock mais en conservant de façon trop prégnante cette fichue et lancinante mélodie de la chanson de De Palmas "J'en rêve encore" ...
C'est évident, j'en rêve encore ...

Tto, en plein dedans