Je ne suis riche que de mes amis ...
Des chansons, des filles
Beaucoup de verres et de nuits
Telles étaient nos heures
Telles étaient nos vies
Futiles adolescents, tout nous était permis
Rois de pacotille, princes démunis
On n’est riche que de ses amis
C’est dit
Le temps des tempêtes arrive
Avant qu’on l’ait prédit
Amours impossibles
Défaites, ironies
Quand tout s’abîme, quand même nos rêves fuient
Il ne reste qu’une île, un port, un parti
On n’est riche que de ses amis
C’est dit
C’est dit
Mais quand tout s’allume
Quand tout enfin nous sourit
Gloire, fêtes, symphonies
Bravo, bijoux, frénésies
Quand on me saoule d’imposture ou d’amnésie
Honneur et fortune
Qu’en sais-je aujourd’hui ?
Je ne suis riche que de mes amis
C’est dit
Honneur et fortune
Qu’en sais-je aujourd’hui ?
Je ne suis riche que de mes amis
Mes amis
C’est dit
Déjà, tu vas m'excuser un peu ... T'infliger du Calogéro, je sais, c'est pas normal et je t'ai habitué à mieux en dépit des girly-teenageantes ritournelles auxuelles tu as déjà été confronté ...
Seulement voila, en la période présente, je fais exactement tout ce que je déconseille traditionnellement. Quoi donc ? Ben, j'écoute à foison de la zizic et chaque zizic prend un relief singulier. En gros, je suis entrain de fusiller tout plein de chansons qui me renverront à cette obscure période de ma vie, ces putains de mois où tout prend un relief démentiel. Et là, ce sont quoi ? Les amis ...
Ceux que j'avais d'avant, les fidèles, les piliers. Et puis, à la faveur notamment de cet endroit, ceux que j'ai découvert, qui ... au détour de mots postés ici ou là m'ont fait entrevoir tout ce que j'aimais chez eux. Les vrais amis, ceux qui regardent avec bienveillance mais discernement, ceux qui sont présents mais pas complaisants.
On dit qu'on a assez d'une main pour compter ses vrais amis ? Par chance, j'ai la faiblesse de croire que les deux miennes ne suffisent pas à cela.
Tto, riche