quantum_of_solaceTCHI_TCHAPour un carton, c'est un carton ... Il revient en pleine forme le justicier du MI-6 ... tant au niveau du box-office que des cadavres qu'il exécute tout au long du film ...

"Quantum of solace" ... bon, là, j'vais pas y aller de ma traduction vu que toutes les critiques déjà lues s'y sont essayé. Je préfère te parler du reste.

Ce billet va donc t'apprendre un truc évident, que je ne peux cacher davantage à la face du monde [ce qui hypothèque une partie de ma vie future] ... Daniel Craig et moi ... c'est kif-kif à telle enseigne que je lui ressemble ! "Mais attends, c'est clair que vous avez la même classe", "ouh la la, y a des attitudes et des regards ... on dirait que c'est toi" et autres "vous êtes gaulés pareil" ... Oui ça fait plaisir de se dire que ce cher Daniel a décidément plein de chances dans la vie. Outre ce côté assea narcissique qui n'enlève rien au plaisir de retrouver James, "Quantum of solace" est comme tu le sais la suite de "Casino Royale" ... et une suite de belle facture [à la limite, je l'ai préféré].

Alors bon, comme d'hab, on n'échappe pas aux arrangements du scénario et de la réalisation qui font que James Bond est un excellent client pour une compagnie d'assurance-vie ... il ne meurt jamais ! Même que toi tu y passes 48 fois en une minute alors que lui, une petite égratinure et zou ... c'est tout de suite reparti ! Mais ça, si tu vas voir du James Bond pour regarder du cinéma réaliste documentaire, je crains que tu ne te sois planté de crèmerie.

Il est, comme dans "Casino Royale", sévèrement burné ... carrément moins champagne que Pierce Brosnan, britishisant juste ce qu'il faut [mais qui pourrait faire davantage que Roger Moore ?] et puis bon ... il est tourmenté notre James. Moins sexe aussi ... juste une conquête : c'est la crise M'sieurs dames ... on ne badine plus !

Pour le reste, ben ... le montage est hyper agressif comme tu l'imagines. La James Bond girl a finalement peu de relief. Et le méchant [Matthieu Amalric] est bien méchant comme on les aime, avec ce qu'il faut de cruauté pour se réjouir de son funeste destin. Le scénario est un peu tortueux au début mais bon ... ça passe.

En gros, file voir James Bond. Ne serait-ce aussi que pour voir le prégénérique [qui là, se trouve à la toute-fin du film] avec Daniel Craig ... Et quand on aime James Bond, c'est immanquable.

L'HISTOIRE : Même s'il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. En interrogeant Mr White, 007 et M apprennent que l'organisation à laquelle il appartient est bien plus complexe et dangereuse que tout ce qu'ils avaient imaginé...
Bond croise alors la route de la belle et pugnace Camille, qui cherche à se venger elle aussi. Elle le conduit sur la piste de Dominic Greene, un homme d'affaires impitoyable et un des piliers de la mystérieuse organisation. Au cours d'une mission qui l'entraîne en Autriche, en Italie et en Amérique du Sud, Bond découvre que Greene manoeuvre pour prendre le contrôle de l'une des ressources naturelles les plus importantes au monde en utilisant la puissance de l'organisation et en manipulant la CIA et le gouvernement britannique...
Pris dans un labyrinthe de traîtrises et de meurtres, alors qu'il s'approche du vrai responsable de la trahison de Vesper, 007 doit absolument garder de l'avance sur la CIA, les terroristes et même sur M, afin de déjouer le sinistre plan de Greene et stopper l'organisation...