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une vie de tto
23 octobre 2008

Comme une envie de faire sauter la banqu ... ière

cravate12Ah oui tiens ... j't'ai pas raconté ma visite à ma banquière de samedi dernier. Tu sais juste qu'elle a pris pour son grade mais rien en détail ...

Rendez-vous 11h30. Nouvelle "conseillère personnelle" qui veut me rencontrer. Quelques jours avant, j'ai fait ma diva en expliquant que c'est indamissible qu'on me change, sans raison, de conseiller sans même prendre la peine de me passer ne serait-ce qu'un coup de téléphone ... comme on fait quand on est bien élevé.

11h42
- Monsieur Tto, bonjour, suivez-moi ... je suis Madame Onapludflouz ...
- Bonjour [et je regarde ostensiblement la pendule]
- Euh oui désolé, je suis un peu en retard ...
- Oui [sec accompagné d'un soupir tandis que je m'asseois] ... mais c'est comme d'habitude, non ? Une sorte de figure imposée ?
- Euh ... non pas forcément ...
- Alors c'est un sort que l'on ne réserve systématiquement qu'à moi !
- Bon euh ... par quoi voulez-vous que nous commencions ?
- Et bien, je crois avoir adressé à votre directrice d'agence un courrier auquel elle n'a même pas répondu. J'espère qu'elle vous l'a fait lire.
- Oui oui. D'ailleurs, j'ai compris que vous n'étiez pas ravi que je m'occupe de vous à présent ...
- Oh bah vous savez ... je pense que vous ne serez pas meilleure que les précédent(e)s, je n'ai rien contre vous, je ne vous connais pas.Juste que j'en ai assez qu'on me traite avec mépris et sans aucune éducation dans cette banque ... En ce moment, vous devriez en avoir besoin de vos clients, non ?
- Vous savez ... c'est un malheureux concours de ciconstances ...
- Ah non Madame. S'il y a bien quelque chose que vous devez intégrer tout de suite, c'est de ne pas me servir la mélasse du discours formaté que l'on vous demande de me débiter. Je sais bien qu'à chaque fois qu'il y a un problème, c'est toujours la faute à pas de chance. Ce n'est jamais censé arriver, et pourtant ... ça m'arrive. En fait, je suis ravi de servir de krach-test chez vous, mais là, je suis fatigué d'entendre des anneries. Alors, vous allez encore me trouver une excuse bidon ... Désolé, j'avale pas ! Vous n'êtes pas professionnels et en plus vous avez l'outrecuidance d'être chers !
- Ecoutez Monsieur, je ne sais pas quoi vous dire ... euh ...
- Et bien cessez Madame. Que voulez-vous que je vous dise ... Cessez ...
- Mais là, moi vous savez, je ne suis là que depuis 15 jours ...
- Fantastique. Et après ? Vous vous piquez de vouloir gérer mes comptes, c'est ça ? Et bien si j'en crois ce que l'on m'a écrit, vous êtes censée le faire depuis 15 jours ... A mon égard, la banque n'a aucune tolérance. En retour, et c'est bien normal, je suis impitoyable.
- Si vous le prenez ainsi ... que puis-je vous dire ...
- Moi je peux vous dire que vous auriez du mieux préparer votre entretien avec moi, déjà. J'aurais aussi apprécié que celle à qui j'ai écrit soit présente et qu'elle s'explique. Mais le courage n'étant pas la vertu la mieux partagée surtout ici, j'ai eu raison de ne me faire aucune illusion. A présent, un conseil : regardez bien mon dossier, prenez le temps de bien lire tout ce qui s'est passé et ainsi vous comprendrez que quand on fait des choses aussi répréhensibles qui peuvent encourir la qualification pénale du délit, un peu de modestie ne serait pas de trop ...
- Euh ... je ne connais pas bien votre dossier et ne voitpas à quoi vous faites référence ...
- C'est bien ce que je vous reproche Madame ...

Notre entretien a continué ainsi, un tacle toutes les 30 secondes. Elle a du aller chercher 3 fois des documentations dont je n'ai que faire mais j'avais envie d'être pénible. A 12h25, je lui ai dit :
- Bien ... et bien puisque vous ne pouvez vous aligner sur votre concurrent dont je viens de vous apporter l'offre, je crois donc que ce livret A ne sera pas ouvert chez vous. Cela me désole, vous ne serez pas commissionnée en conséquence.
- Mais, je ne peux vous vendre que ce que l'on m'autorise à vous vendre. Monsieur, je suis désolé que vous le preniez ainsi ...
- Oh mais moi, je ne prends rien de mal Madame. Juste qu'il faut vous habituer à la concurrence. Vous devriez vous y intéresser ... cela rend plus exigeant avec soi-même. Je crois que notre rendez-vous va s'achever ainsi.
- Très bien Monsieur Tto. J'espère vous revoir dans des conditions plus favorables ...
- Cela dépend de vous. Mais dites bien à votre directrice d'agence que j'attends une réponse de sa part et que si elle tarde trop, il se pourrait bien que cela m'autorise à faire beaucoup de bruit ... Bonne fin de semaine Madame.

Tto, odieux mais c'est divin

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Commentaires
F
Comme je te comprends... La réflexion d'une "conseillère" qui me proposait de venir chercher ma CB directement à l'agence alors que foncièrement, je n'ai pas que ça à faire mais devant la vue quelques minutes plus tard d'un chèque à 5 chiffres lui a fait devenir soudainement beaucoup plus compréhensive... J'ai donc changé d'agence !
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D
Tu devrais bosser aux impôts, en recouvrement. On a besoin de gars comme toi qui en ont.
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L
Hou là lààà!!! J'voudrais pas être en négo en face de toi. T'es trop fort! Bizzz
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B
moi , dans ma banque , ils ont toujours été au garde à vous , faut dire quand ils me voyent arrivé , ils savent trés bien a qui ils ont affaire
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J
Le statut de client n'est en rien protecteur; méfiance !
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