Le moins que je puisse admettre c'est bien que je suis troublé.

Fidèle à ma volonté première de faire de cet endroit un bulletin paroissial, et puisque cela fait quelques temps que je n'ai pas parlé de mon nombril tellement sexy, aujourd'hui ... c'est le jour des Mickeys et je crois que tu vas y avoir droit ... oui lecteur toujours et encore demandeur ... tu vas passer à la casserole !

Tu veux que je te dise un truc ? Je suis perplexe parce que, finalement, je ne me reconnais pas bien.

Lundi soir ... dans les bouchons, en écoutant un truc un peu tristoune, mon regard a croisé mon visage d'ange dans le rétro ... et les yeux dans mes yeux, je me suis dit que ça ne me ressemblait pas de subir autant, de me résigner alors que j'ai un genou à terre ... La winner-attitude, le magic fluide et la tto's touch, mais où c'est-y que c'est donc passé tout ça ?

Mon karma [pas sutra] bat de l'aile ... et tout me pèse. Tu me diras qu'il faudrait que je parte en vacances ? Ok, c'est dans un mois, mais je ne vois pas bien en quoi cela va solutionner les 4.564 mètres cubes de problèmes à débrouiller ... C'est surtout que quand le mois de mai sera terminé, je pense que j'irai mieux ... En gros, le "t'as qu'à partir en vacances", c'est bien mignon mais ce n'est en rien le remède miracle ... ce n'est pas ça qui va me rendre la vie plus mega wiiiizzzz parce que les sujets de contrariété s'accumulant deviennent si délicats à négocier qu'une semaine au vert n'agira pas comme une éponge sur un tableau noir rempli de trop de lamentations ...

Certes, je suis fatigué physiquement et moralement ... gavé de trimer sans en goûter la contrepartie heureuse que la morale judéo-chrétienne promet pourtant ... lassé des postures et des mesquineries diverses et variées ... peiné des déceptions qui se stratifient alors que j'avais prévenu ceux dont elles viennent que ma patience était limitée et aujourd'hui arrivée à saturation ...

Mon frère fait de la brasse coulée pour renouer avec moi et comprendre quelle tempête devaste ma tête en ce moment, certains, découragés, ne tentent plus d'approches, ne font plus rien. Libre à eux ... ils en porteront la cruelle et indéfectible responsabilité de la distance ainsi générée avec laquelle ils composeront, moi ce n'est plus mon souci.

Pour autant, ne t'affole pas ... je ne vais pas m'ouvrir les veines ... je suis troublé par cette descente aux enfers, rassuré par ma capacité à encaisser des coups qui auraient anéanti d'autres depuis longtemps, habité par l'insatiable et irrésistible envie de jouir de tout ce qui sera à portée de ma main impatiemment volontaire.

Je suis perplexe mais confiant et, une fois encore, cela aura fait la lumière sur ceux (connus ou jamais vus) qui me font réellement du bien ... et moi, j'aime bien qu'on me fasse du bien, je n'aime que ça.

Tto, en résilience