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une vie de tto
26 février 2008

Paris ... relevé

parisTCHI_TCHA"Un film ca... cathédrale" ... c'est ainsi que les critiques n'ont cessé de qualifier "Paris" ... le nouveau Klapisch, tant attendu.

L'avantage avec Cédric Klapisch, c'est que l'on sait toujours à peu près où l'on met les pieds ... et généralement, si tu n'es pas dans le coeur de cible du surdoué de l'Ecole Lumière, le visionnage d'un de ses films s'apparente à un chemin de croix, long, couteux et pénible. Personnellement, je dois correspondre à ceux que Klapisch veut toucher ... puisque je ne subis pas ses films [je ne les ai pas tous vus]. Mais là ... un film cathédrale avec une distribution si séduisante, embobinée par un Klapisch en forme ... ben, j'ai aimé ... forcément.

L'histoire [que tu liras en bas] ? Il n'y en a pas à proprement parler ... c'est plus un fil d'Ariane que le réalisateur t'invite à ne pas lacher pour te balader dans le quotidien de ces parisiens vivant dans des univers si différents et pourtant mitoyens ... tellement mitoyens que la porosité de leurs existences a pour effet de les rendre totalement perméables ... et ainsi les malheurs des uns sont un peu les tristesses des autres.

L'angle choisi [un jeune homme qui va mourir] m'a rappelé "Le temps qui reste" et forcément, ça vrille un peu le regard sur le quotidien ... sur le dérisoire de l'envie de Romain Duris de vouloir coucher avec quelqu'un pour (peut-être) la dernière fois, sur la puanteur d'âme de la boulangère [désopilante Karine Viard ... drôlissime], sur les névroses misérables d'une Juliette Binoche qui peine à comprendre qu'elle gâche sa vie, sur la lente reconquête d'un Dupontel en mal de résurrection, sur un Gilles Lellouche balourd et lourdaux mais foudroyé, sur un Lucchini tellement à la recherche de lui-même que la perte de son père [au début du film ... rassure-toi, je ne te raconte pas grand chose] n'est qu'un tout petit épi-phénomène ...

C'est ce que j'aime chez Klapisch ... Cette banalité du quotidien qui touche juste à chaque fois ... cette ivresse du truisme qui résonne en chacun tellement on a tous vécu un peu de ce qui arrive sur l'écran ...  Sauf pour le dernier tiers du film, le rythme est enlevé ... le dernier tiers justement traînant un peu trop en longueur à mon goût, peut-être pour figurer l'agonie dont il eût été souhaitable qu'elle ne soit pas accentuée à ce point.

Vas voir "Paris", lecteur cinématographeur ... 2h10, certes mais de vrais moments succulents, des belles répliques, de beaux jeux d'acteurs [même Duris pour lequel j'ai souvent des réserves], une vraie émotion ... au moment où [sans que cela doive t'inquiéter outre mesure ... mais nous en reparlerons] je pense pas mal à la mort.

Tto, capital

L'HISTOIRE : C'est l'histoire d'un Parisien qui est malade et qui se demande s'il va mourir. Son état lui donne un regard neuf et différent sur tous les gens qu'il croise. Le fait d'envisager la mort met soudainement en valeur la vie, la vie des autres et celle de la ville toute entière.
Des maraîchers, une boulangère, une assistante sociale, un danseur, un architecte, un SDF, un prof de fac, une mannequin, un clandestin camerounais... Tous ces gens, que tout oppose, se retrouvent réunis dans cette ville et dans ce film.
Vous pouvez penser qu'ils ne sont pas exceptionnels mais, pour chacun d'entre eux, leur vie est unique. Vous pouvez croire que leurs problèmes sont insignifiants, mais, pour eux, ce sont les plus importants du monde.

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Commentaires
O
Pourtant, j'aime Klapisch. Mais là, j'ai trouvé ça long et ampoulé, un peu pour rien au final.
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T
> Nigloo : Oupss !!! Je répare ... et merci Nigloo, quel oeil ...
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N
t'as vu comme t'as écrit son nom?????
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D
On a donc surement regardé la même chose dimanche soir !
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T
> Nigloo : Je l'ai pas maltraitée ... c'est son rôle !
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