Les cons, ça ose tout ...
Au rang des choses à ne pas faire sur cette terre, il en est une qui est intangible.
Je ne supporte pas qu'on me prenne pour un con ou que l'on se foutte de ma gueule. Tant que je ne m'en aperçoit pas, tout roule mais dès que je perçois le début d'un soupçon de prémices de commencement d'entame de quelque chose en la matière ... ça barde. Et là, depuis hier, je peux te dire, lecteur qui a un peu peur, ça barde sec.
D'où que cela vienne, je ne l'ai jamais toléré. Et ma réaction est d'une violence qui, moi-même, m'effraie un peu. Autant je pense que l'on peut dire que je suis un garçon gentil, doux et attentif, autant je peux être violent, braqué et même méchant avec celui/celle qui aura eu l'outrecuidance, la morgue ou encore la prétention crasse de se jouer de moi. Ma mère s'y est risquée [il lui arrive de récidiver] et elle s'en est mordu les doigts. Quels qu'aient pu être mes sentiments ou la force de ma relation avec tel ou telle, la sentence implacable est toujours la même : je suis impitoyable et cruel. Il suffit de me connaitre dans ces moments là pour savoir que rien ne me détache de cette attitude froide, hermétique à toute idée de mansuétude. Agir ainsi à mon encontre est une preuve irréfragable de ce que se justifient mon courroux et ma fureur.
Si hier soir j'étais dévasté [en me prenant, en plus, la tête avec un ramassis de raclure de connard qui s'est cru autorisé à me juger ... pauvre frustré de merde ...], aujourd'hui je suis en position combat et j'en connais qui vont valser. Nonobstant leur poids [tant hierarchique que le reste], mon petit doigt me dit que cette fois, on pourra me dire avec raison que je suis caractériel et détestable. Ce sera même avec un infini plaisir ... purement personnel ...
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