Au lendemain de la Saint Léger, je t'explique comment j'ai bronzé
En guise d'épilogue de mes vacances, lecteur avide d'une estivale moiteur, laisse-moi te parler quelques instants de l'opération priorité n°1 des vacances : le bronzage, autrement appelée bronzitude attitude ou bronzement act ou encore bronzure échevelée.
Déjà, ne te laisse pas abuser par la photo ci-contre ... le mec vanille/fraise, j'en ai soupé ... je crois avoir dépassé définitivement cela au prix de nombreuses années de dur labeur. Le fait est que ma si jolie peau de bébé [si douce et agréable paraît-il ... ce que je n'ai pas trop de mal à croire] est un sujet à soi tout seul pendant les vacances. Le but est d'être bronzé.
[Je sais, je sais ... ça ne sert à rien, c'est de la frime de naze, je risque 45 cancers de la peau en une vie, ça fait vieillir plus vite, j'suis très bien comme je suis et bla bla bla ... le fait est que je me trouve plus joli quand j'ai des couleurs et qu'en plus, le soleil ça me donne la pêche !]
Quid du programme donc ...
Les premiers jours, faut pas pousser Pépé dans les orties. J'ai trois semaines ... Donc, je m'expose lascivement sur une monstrueuse chaise-longue avec un short, de l'indice 30 ultra sévère à proximité juste histoire de rajouter autant de crème que possible dès que je sens que je commence à cuire.
Quelques jours plus tard [2 ou 3 en fait], les effets de l'exposition se font sentir et je présente donc une tête bien plus raisonnable que celle du cachet d'aspirine. Alors, là, on baisse l'indice et je vous sort le short plus court et surtout, je reste dehors toute la journée ... bon sauf entre 15 et 17h où là c'est définitivement hard de chez hard ... limite le soleil serait entrain de me violer que ce ne serait pas pire. Surtout, je fais gaffe aux pieds [t'as déjà eu des coups de soleil aux pieds ... là, c'est l'enfer mais le pire, c'est d'avoir des coups de soleil sur la plante des pieds], gaffe au nez [qui invariablement est rouge comme si j'avais vidé une barrique du meilleur cru de La Villageoise], gaffe aux chtites népaules parce qu'il y a pas beaucoup de peau et là le coup de soleil, c'est un tisonnier que tu m'enfonces dans les côtes. Ah oui, j'oubliais ... on évite l'exposition directe de tous les grains de beauté [pas de doute, en avoir, c'est un signe ... j'suis trop beau !]
A mesure que la marque du short apparaît [la douche reste le meilleur moyen de contrôler l'apparition de la marque tant espérée], il faut prendre des mesures radicales et faire le plein. Toujours de la crème mais moins jusqu'à ... [chutt, the secret], et là, je deviens comme un fou à guetter toutes les opportunités de bronzage ... tenue militaire de rigueur : le maillot de bain. Plans stratégiques : comment et où tourne le soleil. Préparation évidente : mise en place du circuit de chaises et de lieu propices à l'exposition maximale de mon corps de rêves qui rissole sous l'effet de Jules qui tape [pas que sur des bambous]. Et là, je deviens totalement pathétique.
J'inspecte chaque partie de mon corps pour voir ce qui est plus ou moins bronzé, ce qu'il convient d'exposer davantage pour respecter la cohérence de ma coloration U.V.ienne. Je vide toutes les fringues qui ne permettent pas de mettre en évidence mon assombrissement dermatologique et hop ... welcome les tee-shirts blancs, les shorts au dessus du genou ... attention aux lunettes de soleil [ça laisse des traces, hiiiiii !], évidemment pas de montre ... C'est totalement consternant, j'en conviens mais c'est mon obsession à moi. Quitte à me les cailler quand je traverse une forêt en vélo en étant torse-nu ne serait-ce que pour profiter du doux et chaud toucher des rayons de Jules sur ma peau affamée et si désireuse de son contact ...
Que de sacrifices pour être beau comme un camion quand je rentre de vacances ... mais que ça fait du plaisir !!! Quoi, tu veux des photos ? Mais nooooon, le mieux c'est de me voir, c'est encore plus éclatant, mais profites-en vite, avec le temps quasi hivernal, je sens que j'suis entrain de perdre un peu ...
Tto, doré