Aujourd'hui, je suis maussade.

J'ai passé ma nuit de mardi et ma matinée d'hier à finaliser la prochaine DEFAITE hyper B-family de samedi soir. D'ailleurs, cela m'a fait constater que je n'ai pas du tout tenu mes promesses ... Va donc falloir que je programme une DEFAITE très très vite histoire de me défouler un peu. Pour ceux qui sont intéressés, envoyez donc un p'tit mail !

Maussade donc, disais-je avant d'être interrompu par moi-même ... Ben oui, ça arrive. Evidemment, le fait que je suis troublé n'arrange rien, la perspective d'une discussion fondamentale avec ma mère non plus, le mail que je dois faire à mon père encore moins ... ah, qu'il est bon de vivre sans contraintes, sans jalousies, sans turpitudes inexpuniables, sans toutes ces merdes qui polluent ma quiétude.

Eh oui, cher(e) lecteur(trice), comme viens de me le dire mon co-adjuteur (j'aime bien l'appeler comme ça), on dirait que je n'ai pas la joie. J'suis morose, et c'est comme ça. En plus, y a de fichues raisons à cela ... j'suis troublé par tout ce que tu as pu lire ici, juste avant et encore je ne dis pas tout sinon vous me prendriez pour un dangereux malade mental (ce que je suis forcément pour avoir cette lucidité).

Le pire de tout, c'est que j'entends déjà sonner le tocsin de batailles que je me suis annoncé, auxquelles je me suis préparé, au sujet desquelles j'ai bandé mes jolis muscles, pour lesquelles je ne me pardonnerai auune erreur. C'est curieux d'ailleurs que ce gong ne raisonne que maintenant parce que d'habitude c'est toujours pour les années en 5 (encore que les années en 6 ne sont jamais vraiment très bonnes ...) que je me prends un tsunami dans la tête. Oui, je sais, c'est nul mais bon ... on se raccroche comme on peut à n'importe quoi d'ailleurs.

Je suis tel le terrien moyen à qui l'on annonce l'arrivée imminente d'une tornade qui va tout rayer de la carte, je sens même le sol trembler un peu sous mes semelles de cuir, j'entends peu à peu de mieux en mieux ce bruit sourd et apocalyptique qui se rapproche, qui annonce l'orage, qui promet un flot devastateur des plus intenses, une sorte de vague impitoyable qui rappelera à certains les mots de Simon de Montfort devant Béziers au cours de sa croisade des Albigeois ...

Cette funeste perspective s'annonce, ne me fera pas l'honneur de son économie, ne m'épargnera pas. Pour l'heure, c'est le calme avant la bataille ... les moments que je n'aime pas : ceux au cours desquels je me retrouve seul, isolé, démuni, dépareillé, orphelin, solitaire. Il parait que je suis très beau dans ces moments là ... tant mieux, ce sera toujours ça.

Tto, algide et tourmenté