Billet du 20 avril 2006 :
Décidément, les gens sont décevants. Même si je pensais que ma misanthropie m'avait vacciné, force est de constater que pas encore totalement.

Quel est donc le sujet de cette ire ? Certains s'en douteront, mais pour les autres je garderai le silence considérant que je ne ferai pas l'honneur d'une publication au(x) véritable(s) destinataire(s) de ce message qui n'a finalement pas vocation à être reçu considérant que les précédents ont été copieusement ignorés avec mépris et perfidie.

Cela étant, le cynisme affiché conjugué à la somme de turpitudes (dont je peine à croire que je serai le seul à ne pas en être dupe) me lassent, m'agaçent, m'énervent, me gonflent, me crispent, m'exaspèrent, m'horipilent et me braquent en sorte que je suis en colère (oui oui, la très grosse colère) ! Ce n'est pas bon signe ... Je crois même que l'on approche de l'irréversible à tendance irrémédiable.

En effet et parce que ma trépanation ne semble toujours pas courronnée de succès, les postures honteuses et nauséabondes auxquelles il convient d'adjoindre des comportements mystificateurs et abjects me laissent un arrière-goût amer qui dépasse de loin la déchirure et la distance aussi soudaines qu'inexpliquées depuis déjà quelques années. Il n'aura échappé à personne que le menu ne me plaît plus et me forcer à paraître à ce repas décati confinant au plus vénitien bal des hypocrites devient ignominieux et inutile.

L'intelligence et la complicité ont cédé la place au calcul et à la ruse. Devant une telle étourdissante danse enflammée de faux-semblants et de contenances artificieuses, j'aurai aux yeux des naïfs le tant évident et commode mauvais rôle mais que ceux-ci n'oublient pas : ce genre de situation est par essence temporaire et fragile. Au surplus, je n'ai pas dit mon dernier mot puisque je n'ai pas encore commencé à parler ...

Les truismes captieux érigés en postulats intangibles matinés de loghorrées sentimentaleuses ne résisteront pas longtemps à mon impitoyable détermination à les faire imploser. Sauf à ce que les choses changent ce à quoi je ne crois plus ...