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une vie de tto
4 septembre 2006

Un retour pénétrant ...

Billet du 29 mai 2006 :
Jusqu'à l'année dernière, les adolescents boutonneux frémissaient, touchaient du doigt (voire des doigts) le plaisir, exploraient de nouveaux territoires encore vierges, se concentraient avec une remarquable assiduité sur ce qui dépassait le rang de la fiction pour devenir un somptueux reportage ethnologique digne d'une soirée thématique artesienne ... bref le dimanche soir c'était chaleur !

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? Et bien parce qu'il semblerait que certaines habitudes se prolongent, perdurent voire s'enfoncent dans la vie de jeunes adultes ... tels que les Bidules.
POUR CEUX QUI ONT MANQUE LE DÉBUT 

Je vous dresse (en tout bien tout honneur) le tableau d'hier soir.
Les Bidules rentrent d'un week-end que l'on imagine épuisant au regard de leur vie trépidante (comme rappelé précédemment) en milieu de soirée (vers 23h) et là, avec leur discrétion à la OSS117, c'est le grand chambardement. Toutou Bidule aboie, Mademoiselle Bidule s'égosille, Monsieur Bidule fait un vacarme de tous les diables (il doit être amateur de Pogo et se jeter contre les murs pour faire autant de boucan) ... ils sont donc de retour.
Votre auguste serviteur ayant choisi de ne pas importuner avec ce qu'il regardait sur son PC avait mis un casque en sorte qu'il était donc a priori moins sujet à entendre ses charmants voisins. Seul dans son salon, dans le noir, vers 23h40 ..., alors que la ville s'endort, que l'heure du crime approche irrémédiablement, que chaque seconde est un couperet supplémentaire venant claquer de son effroyable constance sur le rocher du temps qui passe (... va pas mieux moi), que l'angoisse monte à l'idée qu'à cet instant précis tout peut arriver (une Félicie hystérique et peroxydée avec une tronçonneuse criant vengeance pour toutes ces soirées sans croquettes, une Michèle TORR qui ne cesse d'en appeler à la tendresse pour que je l'emmène danser ce soir, un Jason qui a perdu son agenda et qui constate que nous ne sommes pas vendredi et que nous ne sommes pas le 13, etc ...), j'entends un bruit suspect (sans jeu de mots).
Avec une souplesse remarquable, je fronde un sourcil, ausculte la pièce qui m'entoure afin de déceler la cause du tout petit bruit qui ... oh qui vient de se reproduire ! L'Hercule POIROT qui sommeille en moi (et qui dort bien croyez moi) en déduit donc qu'il y a une récurrence ... Paf, un troisième ... La décision est prise : j'enlève .... mes écouteurs afin de disposer de la plénitude de mon pouvoir bio-ionique auditif et tel Steeve AUSTIN, je me ... lêve et je te bouscule, tu ne te réveilles pas, coooomme d'haaabitudeeeeee ... hum, excusez-moi, cette chanson, ça me rend électrique (!!!!). Je reprends donc : je me dresse de toute ma grandeur ... et j'entends encore un petit bruit.

J'avise Felicie qui dort mais qui ne rêve pas (oui, elle aurait pu être poursuivie par une meute de lévriers afghans qui n'ont pas mangé depuis 34 jours et qui, pris d'hallucinations, l'auraient prise pour un rôti qui court ... mais non, elle dort paisiblement) et au terme du cinquième petit bruit ... je la reconnais. Ce n'est pas une porte qui grince, ce n'est pas une prothèse rotulienne mal lubrifiée, ce n'est pas l'homme de fer qui s'exerce aux 24 heures du Mans en fauteuil roulant, ce n'est pas Denise FABRE qui grince des dents ... non, c'est demoiselle Bidule qui est partie dans des hauteurs charnelles telles qu'elle ne parvient pas à réprimer l'émotion en découlant (c'est lêché comme propos ... vous ne trouvez pas ?).

Alors ... je reste dans le noir et m'assoit assistant par cloison interposée à la joute (avec un o) ... je ne vous refais pas les dialogues (largement pompés (!!!) sur ceux de la Guerre du Feu) ... ils n'ont pas beaucoup varié. On notera un supplicieux "Coooooooontiiiiiiiiiiinnuuuuueeeee" me laissant penser que le jeune homme approche de la crampe (et pas au bon endroit, même si rien n'interdit de penser qu'il devait être bien vigoureux hier soir). Les souffrances intolérables des deux amants ne faisaient que se confirmer à la lumière des râles virils qui pointaient de plus en plus : soit il n'en pouvait plus, soit il s'entraînait au concours d'haltérophilie pour les JO 2008 ! Et puis, comme l'apothéose, tel le chef de gare annonçant "Olympe, Olympe, deux secondes d'arrêt !!!", le septième ciel fut atteint. La locomotive masculine de l'équipage laissa alors échapper un "Ohhhaahhhhaahhhhhh" caverneux de soulagement et je voyais d'ici la petite goutte de ... sueur perler sur son front pendant qu'il tentait désespérement de reprendre sa respiration à l'image d'une Régine qui venait de faire trois pas en avant ... trois pas trop loin du bar.

Il était 23h57. Me voila rassuré, les Bidules étaient vidangés ... cela faisait près d'un mois que ce n'était pas arrivé tout de même !

Ps : Pour ceux qui trouvent que je parle trop de cul, je ne vois vraiment pas ce qui vous permet de dire ça !!!

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